| Vendredi, 15 octobre, fête de Thérèse d’Avila
La nuit dernière, j’ai très bien dormi et je me suis réveillé pour commencer à m’orienter dans la Maison de la solidarité et dans la routine. Cette maison est un peu comme un provincialat ou un généralat dans un ordre religieux. Normalement, une petite communauté stable vit ici, mais il y a aussi des bureaux et de nombreuses chambres d’hôtes, car la maison sert en quelque sorte de centre de transit pour les membres de Solidarité qui vont et viennent de leurs projets, ainsi que de destination pour d’autres personnes, comme moi, qui viennent rencontrer Solidarité. Le père Jim Greene, M.Afr., notre directeur exécutif, vit ici, tout comme, maintenant, le frère Felipe, FSC, et nous espérons que d’autres les rejoindront bientôt. Leur travail n’est pas très prestigieux, puisqu’il s’agit principalement d’administration et de finances, en essayant de soutenir tous les projets en veillant à ce que leurs besoins en matériel, en finances et en personnel soient satisfaits. La maison est accueillante et bien agencée : on arrive d’abord dans un joli patio fermé, une pièce qui est devenue ma préférée car les rideaux permettent de rester un peu plus au frais. Il y a des chaises douces, des ventilateurs et des lumières pour la lecture. De là, vous traversez une sorte d’atrium et entrez dans le couloir qui mène à la cuisine, à la salle à manger et à la salle commune. De l’autre côté du hall, il y a des bureaux et quelques chambres à coucher et chambres d’amis. La maison est confortable, mais elle témoigne aussi d’une sorte de pauvreté et de simplicité évangéliques qui conviennent à la vocation du missionnaire dans cette terre où il y a tant de pauvres et de personnes déplacées. Il y a des personnes merveilleuses dont le travail quotidien maintient la vie dans cette maison, et parmi elles, Assunta, Angelina et Donna, que l’on voit ici. Avec Emanuel, dont nous avons déjà parlé, ils gardent la maison en ordre et nous préparent chaque jour un délicieux dîner chaud. |
